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tant dans leurs plus grands pores, lorsqu’on n’a pas eu d’abord la précaution de les en débarrasser. Car alors cet humor, à mesure qu’il se porte à l’extérieur, entraînant avec lui l’humor radical et inné de ces corps, ils s’exhalent ensemble. C’est en vertu de cette même cause, que des sueurs modérées conservent les sucs (les huneurs, les liquides) des corps animés.

N. B. Que ces feuilles de roses, lorsque l’insolation est achevée, n’ont plus ou presque plus d’odeur ; que celle qu’elles ont ensuite, et qu’on ne doit point du tout confondre avec la première, paroît être le produit de l’action ultérieure des esprits, d’une nouvelle expansion.

Expériences diverses sur la durée de la flamme.

365. Un objet qui, par son importance, ne mérite pas moins que les précédens, de fixer notre attention, c’est la durée plus ou moins longue de la flamme, à raison des natures diverses des corps en-