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propres observations ; on doit dire encore si c’est un événement qui se soit passé de son temps, ou dans les temps précédens ; si ce fait est de la nature de ceux qui, en les supposant vrais, ont nécessairement un grand nombre de témoins si cet auteur est un homme inconsidéré et qui parle souvent au hazard, ou un écrivain réservé, judicieux et circonspect ; toutes circonstances qui donnent plus ou moins de poids à un témoignage ; enfin, quant aux faits manifestement faux, mais qui n’ont pas laissé d’avoir cours, à force d’être répétés, tels que les suivans, qui, soit par une longue crédulité, soit à cause des similitudes qu’on en tiroit, ont pris pied durant tant de siècles : que le diamant diminue la vertu de l’aimant et la force de l’ail, que l’ambre jaune attire toute espèce de substances, à l’exception du basilic ; et une infinité de contes du même genre ; ces faits, dis-je ce n’est pas assez du simple silence pour les exclure de notre collection, il faut les proscrire