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vous observerez qu’à mesure que vous le vuiderez, le ton baissera, et deviendra de plus en plus grave.

Expériences sur la proportion d’où dépend la différence du grave à l’aigu dans les sons.

Suivant quelle proportion précise cette percussion de l’air, dont nous avons parlé, doit-elle croître et décroître pour produire tels sons plus graves ou plus aigus ? c’est dans la recherche qui a pour objet la nature des sons, une des plus importantes questions qu’on puisse proposer ; car cette proportion une fois bien déterminée, on verroit pourquoi et comment les sons coïncident dans leurs octaves, qui ne sont, au fond, que des retours ou des répétitions de ces mêmes sons. On verroit aussi la raison de ces consonances et de ces dissonances qu’on trouve entre les deux limites de l’unisson et de l’octave ; toutes choses dont nous avons parlé dans les n°. relatifs à la musique. Mais il est nécessaire d’y revenir