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Actuellement nous allons traiter de cette égalité des sons de la première espèce ; non de celle qui dépend de la nature même du corps sonore, mais de celle qui n’est qu’accidentelle, et qui a pour cause ou l’aspérité des surfaces, ou l’obliquité (la courbure) des cavités, ou la réitération de la percussion, ou le mouvement de trépidation.

169. Une clochette, ou un timbre qui est fêlé, ce qui rend le passage du son plus difficile[1], ne rend qu’un son faux

    par une flûte, où par un orgue, etc, ont certainement beaucoup d’analogie ; et par l’égalité des corps sonores, il faut entendre l’uniformité de leur texture. On sait, par exemple, qu’une chanterelle qui a dans sa texture des inégalités sensibles à l’œil, est presque toujours fausse.

  1. Ne serait-ce pas parcs que les deux bords de la fente ou fêlure se touchant presque, les vibrations d’une partie empêchent et font cesser plutôt les vibrations de l’autre ? Ce qui semble le prouver, c’est qu’une cloche fêlée est moins sonore et moins retentissante qu’une cloche qui n’a point ce défaut.