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par le moyen de ce fluide, que le même son produit dans l’air ne se communique à l’air même, (Voyez le n°. 134.)

Expériences diverses concernant l’égalité et l’inégalité des sons.

Dans les numéros précédens, nous avons d’abord parlé des sons musicaux qui, entendus en même temps deux à deux, peuvent former des accords ou des dissonances, et que nous avons qualifiés de tons ; puis des sons non musicaux ; enfin, nous avons rendu raison de cette différence, en assignant pour cause des premiers, l’égalité, et pour cause des derniers, l’inégalité. Nous avons encore déterminé, au même lieu, quels sont ces corps égaux qui produisent des tons, et les corps inégaux qui ne rendent que de simples sons ou bruits, n’ayant point le caractère de tons[1].

  1. Par l’égalité des sons, il faut entendre leur similitude, comme nous l’avons observé, car l’ut, par exemple, donné par un violon, et l’ut donné