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de l’impulsion donnée à l’air par le premier mouvement de la corde ; mais par la réaction de cette corde, et son retour au lieu qu’elle occupoit, et d’où l’avoit tirée le doigt, la plume, l’archet, etc. qui l’avoit tendue. Ce mouvement de ressaut est fin et vif ; au lieu que le premier est lent et mou. L’archet, par exemple, en passant et repassant sur la corde avec pression et frottement, la met ainsi continuellement en vibration.

Expériences et observations sur les causes qui rendent le son plus gros ou plus grêle, et sur celles qui l’éteignent ou l’amortissent[1].

138. Si une personne ayant appliqué

  1. Dans les deux articles suivans, l’auteur n’est pas fidèle à sa division ; où le premier n°. du second montre que son intention est de traiter, dans celui-ci, des causes qui rendent le son plus grave ou plus aigu ; et dans le suivant, de celles qui le rendent plus fort ou plus foible, plus clair ou plus sourd ; mais, dans l’un et l’autre article, il mêle et confond ces deux sujets ; confusion qui