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dure, ainsi que les sculptures, les moulures, etc. dans les édifices ; et généralement toutes les figures qui ont de la proportion et de la régularité, telles que les globes, les pyramides, les cônes, les cylindres, etc. plaisent à la vue ; au lieu que l’inégalité, la confusion et l’irrégularité n’ont rien que de déplaisant. Or, ces deux genres de plaisirs qui sont communs à l’ouïe et à la vue, naissent de l’observation constante des justes proportions. C’est donc cette régularité, cette symétrie, qui enfante l’harmonie. Mais en quoi précisément consiste cette proportion et cette symétrie ? c’est un point difficile à déterminer, et enveloppé d’une profonde obscurité. Cependant nous hazarderons quelques tentatives sur ce sujet, quand nous traiterons des tons, dans la recherche qui aura pour objet les sons en général.

112. Les sons musicaux, ou tons, ont moins d’aptitude pour provoquer le sommeil, que beaucoup d’autres espèces de sons, tels que celui du vent, le murmure