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alors la hauteur de cette flamme est proportionnelle à la largeur de sa base.)

L’autre observation est qu’une flamme ne se mêle point avec une autre flamme, comme l’air se mêle avec d’autre air, ou l’eau avec d’autre eau) mais qu’elle subsiste à part (toutes ses parties demeurant contiguës), comme les corps qui ont de la consistance.

On voit aussi que cette figure pyramidale, sous laquelle la flamme ordinaire se présente, n’est qu’un effet purement accidentel, et qui vient de ce que l’air extérieur attaquant la flamme par les côtés, la comprime, la resserre de plus en plus, et aiguise ainsi sa forme, sans quoi elle prendroit naturellement une figure sphérique ; c’est par la même raison appliquée en sens contraire, que la fumée prend ordinairement la forme d’une pyramide renversée, ce même air qui éteint la flamme, livrant plus aisément passage à la fumée.

De plus, faites attention que la flamme de la bougie, quoique renferméc dans