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le soufre, la poix, le camphre, le bitume, qui entre dans la composition des feux d’artifices, et une infinité d’autres substances, capables de produire une flamme d’une prodigieuse activité, et presque inextinguible, n’excitent pour tant pas un souffle ignée d’un aussi grand volume, ni d’une aussi grande force que celui de la poudre à canon. Au contraire, nous voyons que le mercure (substance très crue et très aqueuse), lorsqu’il est fortement chauffé et étroitement emprisonné, déploie une force très analogue à celle de la poudre[1].

    vient cette force expansive de la poudre qui s’enflamme ? c’est ce qu’il faudrait savoir, et ce qu’il ne dit pas, ou ne dit pas assez ; mais ce qu’il a expliqué ailleurs. C’est une vraie répulsion exercée par la substance inflammable qui chasse du centre à la circonférence, et selon toutes les directions, la substance aqueuse.

  1. Je soupçonne que, si l’on méloit avec lea poudre à canon quelque substance très pesante et réduite en parties très menues ; par exemple, du mercure, ou des limailles métalliques, elle auroit