27. De toutes les causes auxquelles on peut attribuer la conversion de l’air en eau, les plus vraisemblables nous paroissent être les suivantes.
La première de ces causes, c’est le froid ; dont l’effet propre est de condenser, comme le prouve très sensiblement la condensation de l’air dans le thermomètre[1]. C’est ce dont on voit encore un exemple dans la génération des fontaines, qui a paru aux anciens n’être qu’un effet de la conversion de l’air en eau ; transformation facilitée par le repos dont l’air jouit dans ces parties intérieures de la terre où elles se forment, et qui l’empêche de se dissiper, à quoi
- ↑ Dans celui de Drebbel, dont la boule est en partie remplie d’air.
pas la substance dont elles s’étoient nourries, mais l’idée même de l’horrible repas qu’elles avoient fait ; car l’audace peut tout en ce monde, et les actes exécrables nourrissent l’audace.