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l’air qu’elle enveloppe, absolument la même. Car l’air, ainsi que l’eau, résiste à la solution de sa continuité ; c’est en vertu de cette tendance qu’il s’enveloppe ainsi et affecte la figure sphérique. Enfin, si l’on voit l’air se soutenir et s’arrêter un instant à la surface de l’eau, cette circonstance prouve assez que ce fluide n’a point ou n’a que très peu de tendance naturelle à s’élever[1].

Une seule expérience sur les fontaines artificielles.

25. Quoique la méthode que je suis, en rejetant certaines expériences, soit peu sensible, elle n’en est pas moins réelle ni moins variée. Quand une expérience me paroît pouvoir fournir quel-

  1. Ce fait prouve seulement que la tendance de l’air à s’élever, en vertu de son défaut de pesanteur spécifique (relativement à l’eau), ou de toute autre case, a moins de force que la cohésion des parties de la vésicule d’eau qui l’enveloppe ; et rien de plus.