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Conclusion et résumé, ou esquisse de toute la partie qui traite des prérogatives des faits ou exemples.
LII.

Nous terminerons ici ce que nous avions à dire sur les prérogatives des faits ou exemples. Nous devons avertir, en finissant, que notre Organum n’est qu’une simple logique, et non un traité de philosophie positive. Cependant, le but de cette logique étant de diriger l’entendement, et de lui apprendre, non à s’accrocher, pour ainsi dire, à de vaines abstractions et à poursuivre des chimères, comme la logique vulgaire, mais à saisir la nature et à l’analyser, à découvrir les vraies propriétés des corps, leurs actions réelles et bien déterminées dans la matière, en un mot, à acquérir une science qui ne découle pas seulement de la nature de l’esprit, mais aussi de la nature même des choses ; on ne doit pas être étonné de voir cet ouvrage semé et