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riées, voir s’il n’y auroit pas quelque chose qui pût remplacer le froid, je veux dire, voir si l’on ne pourroit pas opérer, par exemple, dans les corps, des condensations, par tout autre moyen que le froid, dont elles sont, pour ainsi dire, l’œuvre (l’effet) propre et spécial. Les différentes espèces de condensations (autant du moins qu’on a pu s’en assurer jusqu’ici), se réduisent à quatre. La première paroît s’opérer par voie de simple impulsion des parties les unes vers les autres (par leur rapprochement purement méchanique) ; ce qui ne peut guère produire une densité constante (car les corps ainsi comprimés se rétablissent ensuite) ; mais peut du moins tenir lieu d’un moyen auxiliaire. La seconde s’opère par la contraction des parties grossières après l’émission ou la sortie des parties les plus ténues ; effet qu’on observe dans les corps durcis par le feu ; dans la trempe réitérée des métaux, et autres semblables exemples. La troisième a pour cause la réunion des parties homogènes et les plus solides d’un