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de cette nature, qui nous paroissent un peu suspectes, par cette raison sur-tout qu’on s’en est tenu à ce petit nombre de découvertes, et qu’on n’a pas su découvrir, par le même moyen, une infinité d’autres choses qui ne méritoient pas moins d’être observées[1].

Du troisième genre, sont ces instrumens qui servent à mesurer la terre, les astrolabes et autres semblables, qui n’augmentent point la portée du sens de la vue, mais qui rectifient et dirigent les observations de ce genre[2]. Il existe sans doute d’autres exemples du

  1. Mauvais raisonnement, Les observations qu’on n’a pas faites ne sont point une raison pour douter de celles qu’on a faites : l’on peut avoir vu très nettement tout ce qu’on a observé, et n’avoir pas observé tout ce qu’on auroit pu voir.
  2. Sous ce genre, il faut comprendre tous les instrumens d’arpentage et d’astronomie, etc. Voyez Dion, instrumens de mathématiques ; le recueil des machines présentées à l’Académie des sciences, les meilleurs traités d’hydrographie, d’astronomie ; de trigonométrie-pratique, etc.