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seroit alors le mouvement de liaison, mais la continuité des parties d’un même corps, et sa tendance à continuer de former un même tout spécifique et déterminé. En effet, il n’est pas douteux que tous les corps se refusent à la solution de leur continuité, les uns plus, les autres moins, mais tous jusqu’à un certain point. Car si, ayant d’abord fixé notre attention sur les corps durs, tels que l’acier et le verre, et reconnu qu’ils résistent, avec la plus grande force, à leur discontinuation, nous tournons ensuite nos regards vers les liquides, où cette résistance, à la première vue, semble nulle, ou du moins très foible, nous trouvons néanmoins qu’ils n’en sont pas entièrement destitués ; qu’elle y subsiste réellement ; qu’elle y est comme dans son minimum et s’y décèle par un grand nombre d’effets assez connus, tels que les bulles que forment ces liquides ; la figure arrondie de leurs gouttes, et ce filet délié que forme l’eau des gouttières, la viscosité des corps glutineux et autres faits