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cher de déterminer les proportions respectives ; je veux dire, le rapport de la quantité de matière dans les corps de chaque espèce, à l’intensité de la vertu. Car on est naturellement porté à croire que cette intensité est précisément proportionnelle à cette quantité ; par exemple, qu’une balle de plomb de deux onces doit tomber deux fuis plus vite qu’une balle d’une once, ce qui est absolument faux[1] et les proportions ne sont pas,

    ticules A, B, C, qui aient la propriété de s’attirer réciproquement et d’attirer d’autres molécules analogues, si ces trois molécules se trouvant réunies et cohérentes forment un tout, comme alors chacune d’elles exerce et épuise même sa force attractive sur les deux autres, il ne lui en reste plus, ou presque plus pour agir sur une quatrième D, ou sur plusieurs autres. Au lieu que, si elle est isolée, toute sa force attractive lui restera pour agir sur les deux autres, ou sur d’autres encore également isolées D, E F, etc. ou sur un assemblage d’autres. Elle sera donc plus active. C’est une considération qui a trop souvent échappé aux plus grands physiciens.

  1. Dans un vuide parfait, elles emploieroient