Supposons, par exemple, que la définition proposée soit exprimée par ces mots, surface terminée par des lignes, et que le genre proposé soit encore le triangle en général, cette définition ne convient pas seulement au triangle, mais encore au quarré, au cercle, à toutes les figures imaginables, à la figure en général, c’est-à-dire, à un genre fort étendu, dont le triangle n’est qu’une espèce. Ainsi, on pourra bien, en affirmant du triangle, la définition de ce genre plus élevé dont il est espèce, dire que c’est une surface terminée par des lignes ; mais on ne pourra réciproquement, en affirmant de cette définition, l’espèce du genre défini, savoir, le triangle, dire qu’une surface terminée par des lignes, est un triangle. Ainsi, la définition proposée à appliquer au triangle, ne sera pas conversible avec ce genre de figures.
3°. Si la définition proposée ne convient pas toujours au genre auquel on veut l’appliquer, elle n’en sera la véritable définition que dans les cas où elle lui conviendra, avec les deux conditions ci-dessus ; et elle ne sera, que dans ces seuls cas, conversible avec ce genre ; ce qui désormais est évident, et n’a pas besoin d’être éclairci par un exemple.
4. IL est inutile d’ajouter qu’une définition n’est conversible avec le sujet défini, que dans les cas où elle exprime non pas simplement ce qui convient à ce sujet, mais tout ce qui lui convient, tout ce