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tue la physique. À ces deux parties théoriques sont subordonnées deux parties pratiques ; savoir : à la physique, la méchanique, et à la métaphysique, la magie (en prenant ce nom dans le sens philosophique), science que nous mettons au premier rang, parce qu’elle ouvre à l’homme des routes plus spacieuses, et l’élève à un plus grand empire sur la nature.

X.

Ainsi, le but de la véritable science étant désormais bien fixé, il faut passer aux préceptes, et cela, sans troubler ni renverser l’ordre naturel. Or, les indications qui doivent nous diriger dans l’interprétation de la nature, comprennent en tout deux parties. Le but de la première est de déduire ou extraire de l’expérience les axiomes ; et celui de la seconde, de déduire et de faire dériver de ces axiomes, de nouvelles expériences. La première partie se subdivise en trois autres, qu’on peut regarder comme trois