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Commentaire du premier chapitre.

(a) ON concevra aisément que les corps tout-à-fait uniformes, quant d leurs portions optiques, etc. Pour débrouiller un peu ce passage, qui, à la première vue, paroît tout-à-fait inintelligible, il faut fixer son attention sur les quatre points où est le fort de l’obscurité, et tâcher de savoir ce qu’il entend par texture simple et texture composée ; par portions optiques ; par l’égalité ou l’inégalité de ces deux espèces de texture ; enfin, par leur ordre ou leur désordre ; leur régularité ou irrégularité.

Or, quant an premier point, si je prends mille élémens différens, aussi petits et aussi indivisibles qu’on puisse les imaginer ; si je les prends, dis-je, 2 à 2, 3 à 3, 4 à 4, etc. de manière que, dans chaque combinaison de 2, de 2, de 4, etc. de ces élémens, il n’entre qu’un seul élément de chaque espèce, j’aurai un certain nombre de composés ou de touts, dont la texture pourra être qualifiée de simple, parce que les parties de chaque tout ne seront pas elles-mêmes composées. Actuellement si j’assemble aussi 2 à 2, 3 à 3, 4 à 4, etc. ces touts de texture simple, j’aurai d’autres touts, mais dont la texture sera composée, puisque cha-