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produire de si puissans effets : les autres, tirés des substances qui ont de l’antipathie avec la flamme, et qui la repoussent, tels que sont tous les sels. En effet, nous voyons que, si on les jette sur le feu, ils s’en échappent avec bruit, plutôt que de s’enflammer ; décrépitation qu’on observe aussi dans les feuilles qui ont un peu de consistance et de roideur, les parties aqueuses s’en échappant avec violence, avant que les parties huileuses s’enflamment, Mais la substance où ce phénomène est le plus marqué, c’est le mercure ; et ce n’est pas sans fondement qu’on le qualifie d’eau minérale ; car, sans inflammation, et par le simple effet de son éruption et de son expansion, il déploie son action avec presqu’autant de violence que la poudre à canon. On dit même que, mêlé avec la poudre, il en augmente beaucoup la force.

De même, supposons que le sujet en question soit la nature transitive de la flamme, et son extinction de moment en moment. On ne voit pas que la na-