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de l’eau[1]. Nous voyons encore que, durant la nuit, l’air obscur qui est derrière une fenêtre, réfléchit la lumière d’une bougie, tout aussi-bien que le pourroit faire un corps dense. Mais une autre expérience qu’il faudroit tenter, ce seroit de faire passer un rayon solaire par un trou pratiqué à un volet fermé, et de le faire tomber sur quelque flamme roussâtre ou bleuâtre. On sait que les rayons solaires, tombant sur des flammes un peu foibles, semblent les amortir et les éteindre, à tel point qu’elles ont plutôt l’air de fumées blanches que de vraies flammes. Voilà, en fait d’observations propres pour servir d’exemples de la croix sur cette question, ce qui, pour le moment, se présente à notre esprit ; et nous ne doutons nullement qu’on ne puisse en trouver de meilleurs. Quoi qu’il en soit, on ne doit pas s’attendre à voir une flamme réfléchir les rayons lu-

  1. S’ils l’avoient acquise, ils ne resteroient pas là.