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progressif, attendu que du bassin de la mer voisine, elles se portent dans le lit de ces fleuves, par leur embouchure, Il se pourroit donc aussi que les eaux venant en grande quantité de la mer des Indes, fussent déterminées, poussées dans le bassin de la mer atlantique, et qu’en vertu de cette cause, elles inondassent en même temps ses deux rivages. Reste donc à chercher un autre bassin où les eaux puissent décroître, et où le reflux puisse avoir lieu dans le même temps. Or, nous trouvons aussi-tôt la mer australe (la mer du Sud ou la mer pacifique), qui suffit pour vérifier cette supposition ; mer qui ne le cède point à la mer atlantique, et qui est même beaucoup plus étendue, beaucoup plus vaste.

Nous voilà donc enfin arrivés à un exemple de la croix sur ce sujet (l) ; le voici. Si, par des observations exactes, on peut s’assurer qu’en même temps qu’il y a flux dans la mer atlantique, sur les deux rivages opposés (savoir :