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terme, il n’est point de milieu. Or, quant à ce mouvement perpétuel de circulation[1], il paroît être propre aux corps célestes ; l’immobilité on le repos semble l’être au globe terrestre, Quant à ces autres corps, dont les uns sont qualifiés de graves, et les autres, de légers, corps qui sont placés hors des lieux propres à ceux de leur espèce, ils se portent en ligne droite vers les masses ou assemblages de leurs congénères ou analogues ; savoir : les corps légers, en haut, vers la circonférence des cieux ; et les corps graves, en bas, vers la terre : toutes distinctions fort belles sans doute, maïs pour le discours.

Un exemple d’alliance qui détruit toutes ces divisions, c’est celui d’une

  1. Nous avons dit dans une des notes précédentes, qu’à l’exemple de M. de Buffon et de quelques autres physiciens, nous désignerions par le mat de rotation, le mouvement d’un corps qui tourne sur lui-même ; et par le mot de circulation, celui d’un corps qui tourne autour d’un autre.