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Il nous reste à donner, sur les propositions fixes dont nous venons de parler, deux avertissemens utiles à notre objet actuel : l’un est que, si la proposition universelle, soit affirmative, soit négative, dont on a besoin, manque absolument, il faut avoir soin de remarquer ce déficit même comme une sorte de non-être (de privation totale), et c’est ce que nous avons fait par rapport

    fluide, peuvent, étant agrégées une à une aux parties d’un solide, y adhérer assez fortement, et faire enfin partie de ce solide. C’est à peu près ainsi que nous concevons que l’air a pu se combiner avec les autres principes dans les différens composés ; dont on l’extrait par les diverses opérations chymiques, entr’autres par celles qu’a indiquées M. Hales (Statique des végétaux}, si toutefois l’on peut prouver que l’air, conservant, dans son état de combinaison, sa nature d’air, doit encore porter ce nom ; et que la grande quantité de ce fluide qu’on extrait des différentes substances, par le moyen du feu, n’est pas le produit du feu même ; question que non-seulement on n’a pas encore décidée, mais dont on ne s’est pas même assez occupé.