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partis). Ce sont ceux où se présentent certaines espèces qui semblent être composées de deux espèces différentes, ou n’être que des ébauches, des essais, entre une espèce et l’autre. À proprement parler, on pourroit ranger ces exemples-ci parmi les exemples monadiques ou hétéroclites, vu qu’ils sont également rares et extraordinaires dans l’immensité des choses. Cependant, par leur importance, ils méritent d’être classés à part, et de faire le sujet d’une analyse particulière ; car ils fournissent d’excellentes indications sur le méchanisme et la structure des composés divers. Ils dévoilent les causes du nombre et des qualités distinctives des espèces les plus communes dans l’univers, et à l’aide du fil de l’analogie, conduisent l’entendement de ce qui est à ce qui peut être (d).

On peut regarder comme limitrophes les exemples suivans : la mousse qui tient le milieu entre la substance putride et la plante ; certaines comètes, entre les astres et les météores ignées ; les poissons