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sévère ; on n’y doit faire entrer que des faits authentiques. Il faut sur-tout tenir pour suspects tous ces faits merveilleux qui ont des relations quelconques avec la religion ; tels que ces prodiges que rapporte Tite-Live[1] ; regarder du même œil tous ceux qu’on rencontre dans les traités de magie naturelle et d’alchymie, et se défier de tout ce que rapportent les écrivains de ce caractère, qui, semblables en cela aux amans de Pénélope, ont un goût trop vif pour les fables et les petits contes. Ces faits, enfin, il faut les tirer d’une histoire grave, sûre et appuyée de solides autorités.

XXX.

Nous mettrons au huitième rang les exemples limitrophes, auxquels nous donnons aussi assez souvent le nom de participes (d’exemples de sujets mi-

  1. Il pouvoit ajouter Xénophon et Plutarque, historiens non moins superstitieux.