ne faut donner ce nom d’exemples d’analogie et de conformité, qu’aux faits qui, (comme nous l’avons dit en commençant,) présentent des similitudes physiques, c’est-à-dire, réelles, substantielles, et ayant leur racine dans la nature même ; non des similitudes hazardées, spécieuses ; moins encore de ces analogies superstitieuses dont se berce une coupable curiosité, et semblables à celles qu’étalent sans cesse les auteurs qui traitent de la magie naturelle ; genre d’écrivains frivoles et superficiels qui, dans un sujet aussi grave, méritent à peine d’être nommés, et dont la sotte vanité va débitant des similitudes aussi stériles qu’imaginaires, et quelquefois même controuvées à dessein.
Mais, laissant de côté ces chimères, nous dirons qu’il ne faut pas non plus négliger les exemples de conformité, relatifs à la configuration du globe terrestre, du moins quant à ses grandes parties. Telles sont, par exemple, l’Afrique et la région du Pérou, y compris les