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des loix de la nature. Ce n’est pas qu’ils puissent servir à établir, dès le commencement, tel ou tel axiome ; leur destination est seulement d’indiquer certaines corrélations entre les corps. Cependant, quoiqu’ils n’accélérent pas beaucoup la découverte de la forme, ils ne laissent pas d’être d’une grande utilité, en dévoilant la liaison, l’analogie et l’enchaînement des parties de l’univers : ils font des membres de ce grand corps, une sorte d’anatomie, et par conséquent ils mènent, comme par la main, à des axiomes plus élevés et plus importans, sur-tout à ceux qui ont pour objet la configuration et le tout-ensemble de l’univers, axiomes auxquels ils conduisent plutôt qu’aux natures et aux formes simples,

Parmi les exemples de conformité, on peut ranger les suivans : un miroir et l’œil ; la structure de l’oreille et les lieux qui rendent des échos. Or, de cette conformité de leur structure, outre l’observation même de leur analogie, qui four-