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et non diaphanes. Ainsi, il faut chercher ce qu’il est arrivé de nouveau dans cette migration du verre ou de l’eau ; car il est évident que la forme de la blancheur est apportée et introduite par cette pulvérisation du verre et par cette agitation de l’eau. Or, qu’y a-t-il de nouveau ici ? Rien autre chose que la séparation des parties du verre ou de celles de l’eau, et l’insertion de l’air, qui reste ensuite disséminé entre ces parties. Et ce n’est pas avoir fait peu de progrès vers la découverte de la blancheur, que de savoir que deux corps diaphanes par eux-mêmes, mais plus ou moins, tels que l’air et l’eau, ou l’air et le verre, étant mêlés ensemble par petites portions, produisent la blancheur, par l’effet de l’inégale réfraction des rayons de lumière[1].

  1. Il veut dire, par l’effet des réfractions irrégulières. De tous ses aperçus, c’est celui-ci qui approche le plus du système de Newton sur les couleurs. Car, selon le dernier philosophe, la tex-