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V.

Le précepte ou axiôme qui a pour objet la transformation des corps, se subdivise en deux autres, dont le premier envisage chaque corps comme un assemblage, une combinaison de natures simples. C’est ainsi qu’en observant en détail toutes les qualités concourantes dans l’or, on trouve qu’il est de couleur jaune, fort pesant et de telle pesanteur spécifique, malléable on ductile, à tel degré ; qu’il n’est pas volatil ; qu’au feu, il souffre peu de déchet ; qu’étant dissous, il devient fluide à tel degré ; qu’il est dissoluble par tels menstrues et par tels procédés, et il en faut dire autant de toutes les autres natures réunies dans l’or. Ainsi, tout axiôme de ce genre se déduit de la considération des formes spécif-

    fet à produire, est vrai ; plus la règle qui, dans la pratique, énonce le moyen répondant à cette cause, est suffisant pour mener au but répondant à cet effet, est sûre et infaillible ; et réciproquement.