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tre à la circonférence est accompagné d’un mouvement de bas en haut ; 2°. que cet effort, ce mouvement dans les parties moyennes, n’est ni foible ni lent ; mais, au contraire, fort vif et un peu impétueux ; que c’est une sorte d’élan (b).

Quant à la pratique, c’est précisément la même conséquence, et telle est l’indication du procédé sommaire et général : si vous pouvez exciter, dans tel corps naturel que ce soit, un mouvement d’expansion ; et ce mouvement, le réprimer, le répercuter de manière que cette dilatation ne procède pas également, et qu’elle obtienne son effet en partie, et en partie le manque ; à coup sûr vous engendrerez la chaleur[1], et cela, sans qu’il soit be-

  1. De manière qu’après avoir si bien vendangé une première fois, pour peu qu’ensuite nous découvrions le secret d’engendrer à volonté ce mouvement expansivo-alternatif, qui constitue la chaleur, nous nous chaufferons quand nous voudrons, et qu’en attendant il faudra nous contenter de notre briquet, de nos pierres, de notre amadou, de nos fagots, etc, qui nous chaufferont un peu mieux