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sorte de combat, les parties du métal étant plus réfractaires et résistant plus obstinément.

Cette différence se manifeste encore, jusqu’à un certain point, dans certaines gangrènes ou mortifications de chairs, qui n’excitent ni une grande chaleur, ni une grande douleur, à cause de l’extrême ténuité des parties et subtilité des mouvemens dont cette putréfaction est l’effet,

Telle est la première vendange (conclusion provisoire) ou ébauche d’interprétation, relativement à la forme de la chaleur, et en vertu d’une première permission accordée à l’entendement.

De cette première interprétation il résulte que la forme, c’est-à-dire, la véritable définition de la chaleur (de celle qui est relative non aux sens, mais à l’univers), que cette définition peut être énoncée en ce peu de mots : la chaleur est un mouvement expansif, réprimé en partie, et accompagné d’effort, qui a lieu dans des parties moyennes ; mais avec ces deux modifications : que ce mouvement du cen-