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Cette différence qu’ici nous attribuons à la chaleur, lui est commune avec la nature du froid. Car, dans un corps froid, le mouvement contractif est bridé et réprimé par la tendance à l’expansion ; comme, dans le corps chaud, le mouvement expansif est réprimé par la tendance à la contraction. Ainsi, soit que les parties du corps en question se portent de la circonférence au centre, ou en sens contraire, la marche est la même. Mais les forces ne sont pas, à beaucoup près, égales dans les deux cas. Car nous ne connoissons, à la surface de notre globe, aucun corps dont le froid ait une grande intensité (voyez l’ex. 27, tabl. III).

La quatrième différence est encore une modification de la première : elle consiste en ce que ce mouvement de stimulation ou de pénétration[1] doit être un peu

    nous sommes revenus précisément au point d’où nous étions partis.

  1. Il n’est pas bien d’accord avec lui-même : selon lui, la chaleur n’est pas une certaine espèce