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visible dans certains exemples que dans d’autres ; savoir : dans ceux où la nature de cette forme est moins gênée, bridée, dominée par d’autres natures ; et les faits de ce genre, nous sommes dans l’usage de les appeler des coups de lumière, des exemples ostensifs. À la faveur de cette sorte d’exemples, nous allons hazarder une première conclusion, relativement à la forme de la chaleur. La totalité et chacun de ces exemples que nous avons sous les yeux, bien considérés, la nature, dont la chaleur est la vraie limitation, paroît être le mouvement ; et c’est ce dont on voit un exemple dans la flamme qui est dans un perpétuel mouvement et dans les liqueurs bouillantes, ou simplement très chaudes, dont le mouvement n’est pas moins continuel. C’est une assertion qui est confirmée par cette propriété qu’a le simple mouvement, d’exciter la chaleur ; comme le prouve assez l’effet connu du vent des soufflets, ou des vents naturels ; sur quoi voyez l’exemple 29, table III ; effet