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rieur, mais pas assez pour le boucher entièrement, et pour empêcher, en interceptant le passage de l’air extérieur, ce mouvement facile et vif dont nous allons parler.

Or, avant de plonger le tube dans le vase inférieur, il faut chauffer la boule qui le termine, et qui, dans l’expérience, doit, comme nous le disions, occuper la partie supérieure, Lorsque ce tube aura été remis à sa place, l’air contenu dans la boule, et qui avoit été dilaté par cette chaleur accidentelle qu’on lui avoit donnée en l’approchant du feu ; cet air, dis-je, se contractera peu à peu à mesure qu’il perdra cette chaleur, et après quelque temps, il n’aura plus qu’un volume égal à celui qu’avoit une égale quantité de l’air ambiant ou commun, au moment qu’on a plongé le tube dans le vaisseau inférieur[1]. Or, à mesure que

  1. À celui qu’a actuellement une égale quantité de l’air extérieur, devoit-il dire ; car ces deux airs se faisant équilibre, ils doivent avoir la même densité.