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et une chaleur plus forte encore, c’est celle du soufre, du camphre, de la naphte, de l’huile de pétrole, ou des sels(après que la substance crue qu’ils contiennent, s’en est dégagée par la décrépitation) ; ainsi que celle de la flanme des substances composées des précédentes, telles que la poudre à canon, le feu grégeois (connu sous le nom de feu sauvage), toutes substances dont la chaleur est si tenace, qu’il est difficile de les éteindre avec l’eau seule.

22°. Nous pensons aussi que la flamme qui s’élance de certains métaux imparfaits, est très forte et très active. Mais toutes ces différences auroient besoin d’être vérifiées par des observations plus exactes.

23°. Les flammes des foudres les plus redoutables par leurs puissans effets, paroissent avoir infiniment plus d’activité que toutes celles dont nous venonsde parler ; et cette activité est telle, qu’elles fondent le fer même et le réduisent en gouttes ; effet dont toutes les précédentes seroient incapables.