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dans les pays ou dans les temps les plus chauds, et elle n’est jamais si forte, que la main ne la puisse endurer. On rapporte cependant de Constance et de quelques autres individus d’une constitution extrêmement sèche et attaqués de fièvres très aiguës, que leur corps s’échauffoit à tel point qu’on y pouvoit à peine tenir la main, et qu’il sembloit la brûler.

9°. Le mouvement, l’exercice, le vin, la bonne chère, l’acte de la génération ; les fièvres chaudes, la douleur ; toutes causes qui, dans les animaux, augmentent la chaleur naturelle.

10°. Dans les accès de fièvres intermittentes, les animaux sont d’abord saisis du frisson, mais ensuite ils s’échauffent prodigieusement ; double phénomène qui a également lieu dans les fièvres chaudes et dans les fièvres pestilentielles.

11°. Il y auroit de nouvelles observations à faire sur la chaleur comparée dans les animaux divers, comme poissons, quadrupèdes, serpens, oiseaux ; et cela non-seulement dans les différentes