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Au 27e. affirmatif,… ce 32e. négatif.

Le chaud et le froid ont une infinité d’effets semblables, quoiqu’ils les produisent d’une manière tout-à-fait différente : l’on sait, par exemple, que les enfans, peu de temps après avoir frotté leurs mains de neîge, les sentent comme brûlantes. De plus, le froid garantit les chair de la putréfaction, tout aussi-bien que le feu. Enfin la chaleur, comme le froid, contracte les corps, et diminue leur volume[1]. Mais ces observations et autres de même nature, il seroit plus à propos de les renvoyer à la recherche sur le froid.

    compagne une douleur légère, l’est aussi d’une plus grande chaleur.

  1. M. Changeur, physicien aussi modeste que profond, qui a eu les mêmes vues, et qui, pour les avoir, n’a pas eu besoin de lire ce passage, a traité cette matière avec beaucoup d’étendue, dans l’ouvrage portant pour titre, des extrêmes : il m’est inconnus mais j’ai trouvé, dans le journal de physique, un exposé fait par lui-même, et qui en est comme l’extrait ou l’esquisse.