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autant que je puis m’en souvenir. L’argent lui-même n’excite qu’un foible degré de chaleur. Il faut en dire autant du cuivre, si ma mémoire ne me trompe point. Mais celle de la dissolution d’étain est plus sensible ; et la plus sensible de toutes, c’est celle qu’excitent le fer et l’acier, dont la dissolution est non-seulement accompagnée d’une chaleur très forte, mais même d’une violente ébullition. Ainsi la chaleur paroît naître de ce combat qui a lieu lorsque les eaux-fortes pénétrant, fouillant ces corps, et séparant leurs parties avec violence, ces parties mêmes, en vertu de leur force de cohésion, résistent à cette autre force qui tend à les séparer. Aussi, lorsque les parties de ces corps, mis en dissolution, cèdent aisément, l’action du dissolvant fait-elle naître à peine un foible degré de chaleur.

Au 20e affirmatif,… ce 26e. négatif.

À la chaleur des animaux, point de négative à opposer, si ce n’est l’exemple