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est vrai pourtant que les corps huileux paroissent un peu moins froids au tact, que les corps aqueux. Par exemple, l’huile est moins froide que l’eau ; et la soie moins que le linge[1]. Mais il faut renvoyer ces observations à la table des degrés du froid.

Au 10e. affirmatif,… ce 15e. négatif.

De même, à l’exemple affirmatif de la vapeur chaude, répond pour négative, cette vapeur même considérée dans son état naturel, et telle qu’on la trouve le plus ordinairement. Car les vapeurs, qui s’exhalent des corps huileux, quoique très inflammables, n’ont aucune chaleur sensible au tact, si ce n’est au moment même où elles s’exhalent du corps chaud.

Au 10e. affirmatif,… ce 16e, négatif.

De même encore, à l’air chaud répond pour négative, cet air même envisagé

  1. Ce qui dépend probablement de la différence des densités.