Page:Bacon - Œuvres, tome 4.djvu/486

Cette page n’a pas encore été corrigée

à l’aide de la dialectique, à peu près comme celle qu’on tire d’un puits à l’aide de certaines roues. Mais nous, nous buvons et nous offrons, en leur portant une santé, une liqueur extraite de raisins bien mûrs et cueillis à temps, choisis avec soin, puis suffisamment foulés, enfin clarifiés et purifiés dans un vase convenable. Ainsi nous ne pouvons, eux et nous, être parfaitement d’accord[1].

CXXIII.

On ne manquera pas non plus de tourner contre nous certaine objection que nous faisions aux autres, touchant le but ou la fin des sciences ; et l’on dira que celle que nous marquons n’est pas la plus utile, la véritable ; la pure contemplation de la vérité, ajoutera-t-on,

  1. Surtout s’ils pensent que cet aphorisme ne mène pas bien directement à la découverte des formes où causes essentielles. Si tous les autres ressembloient à celui-à, je n’aurois pas daigné traduire cet ouvrage ; mais heureusement nous ne rencontrerons plus rien de semblable.