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débouche dans un terrein découvert ; au lieu que l’autre est sans issue, et l’on s’y embarrasse de plus en plus. Les hommes n’ont encore fait dans l’expérience que de très courtes pauses ; ils n’ont fait que l’effleurer ; ils ont perdu un temps infini dans de simples méditations, et dans les pures opérations de leur esprit. Mais, s’il existoit parmi nous un seul homme qui fût en état de répondre avec justesse sur le fait de la nature, la découverte des causes et l’invention des axiomes seroient l’affaire d’un petit nombre d’années.

CXII.

Nous pensons qu’on pourroit encore trouver quelque motif d’espérance dans l’exemple que nous donnons nous-mêmes, et ce n’est pas par vanité que nous parlons ainsi ; mais ce que nous disons, il est utile de le dire. Si donc quelqu’un manque de confiance et de courage, qu’il jette les yeux sur moi, un des hommes de mon temps le plus occupé des affaires publiques, d’une santé quelquefois chancelante