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te industrie en ce genre demeurent sans récompense ? Car malheureusement, la faculté d’avancer les sciences, et le prix qui leur est dû, ne se trouvent pas dans les mêmes mains. Les talens nécessaires pour leur faire faire de rapides progrès, sont le lot des grands génies ; mais le prix et les émolumens sont au pouvoir du peuple ou des grands, c’est-à-dire de gens dont les lumières sont rarement au-dessus du médiocre. Non-seulement de tels progrès demeurent sans récompense ; mais même ceux qui les font ne sont rien moins qu’assurés de l’estime publique. Des vérités neuves et grandes sont au-dessus de l’intelligence du commun des hommes, et trop aisément renversées, éteintes par le vent des opinions vulgaires. Devons-nous donc être étonnés que ce qui est sans honneur, soit aussi sans succès ?





Commentaire du quatrième chapitre..

(a) C’est ce profond respect et cette aveugle déférence qu’ils ont pour l’antiquité. Tout sot,