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che toute opposée que les auteurs suivent aujourd’hui, on cessera de s’étonner que les élèves ne pensent plus à faire de nouvelles recherches dans des sciences que ces maîtres, par le prestige de leurs méthodes, font regarder comme complètes et parvenues au plus haut point de perfection.

LXXXVII.

Cette haute réputation et cette autorité dont jouissent les productions des anciens, il faut, en partie, l’imputer à la vanité et au peu de consistance de ceux d’entre les modernes qui ont proposé quelques nouveautés, sur-tout dans la partie pratique de la philosophie naturelle. Car il n’a paru que trop de charlatans et de songes-creux, en partie dupes de leur propre enthousiasme, et en partie fripons, qui ont fait au genre humain de si magnifiques promesses, qu’ils l’en ont fatigué ; telles que prolongation de la vie humaine, retard de la vieillesse, prompte cessation de douleurs, moyens pour cor-