vues (comme cela n’est que trop arrivé) demeurer l’espace de deux mille ans presque dans le même état, et ne prendre aucun accroissement sensible, ou plutôt fleurir dans leurs premiers inventeurs, et ne faire ensuite que décliner. Nous voyons pourtant que dans les arts méchaniques, qui ont pour base la nature même, et sont éclairés par la lumière de l’expérience, les choses prennent un cours tout opposé ; car ces derniers arts (tant qu’ils plaisent et sont en vogue), sont comme pénétrés d’un esprit vivifiant qui les fait végéter et croître sans interruption ; d’abord grossiers, puis plus commodes, ils acquièrent ensuite de nouveaux degrés de perfection, et vont toujours en croissant.
Il est encore un autre signe à considérer, si toutefois il faut donner ce nom de signe à ce qu’on devroit plutôt regarder comme un témoignage, et comme de tous les témoignages le plus valide :