Page:Bacon - Œuvres, tome 4.djvu/244

Cette page n’a pas encore été corrigée

plifications dont je viens de parler, je veux dire les qualités élémentaires et les vertus spécifiques, ils n’eussent sophistiqué leurs excellentes observations sur les qualités secondaires, en s’efforçant de les ramener aux qualités primaires, et de prouver qu’elles n’en sont que des combinaisons délicates et incommensurables, ou en n’étendant pas ces premières observations par d’autres observations du même genre encore plus exactes et plus réitérées, jusqu’aux qualités du troisième et du quatrième ordre[1] ; au lieu de s’arrêter à moitié chemin, comme ils l’ont fait, ils auraient pu tirer un tout autre parti de ces excellentes vues qui les auroient menées fort loin de ce côté-là ; et les propriétés de ce genre (je ne dis pas précisément les mêmes, mais seulement des propriétés analogues), ce n’est pas assez de les remarquer dans les remèdes administrés au

  1. Voyez Boürrhave, de viribus médicis, ch. vii.