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mentaire, et que nous renvoyons à la fin du chapitre. Ce sont principalement ces dernières que nous destinons à la jeunesse, mais plus encore à cette partie de l’autre sexe, qui est déjà assez instruite pour souhaiter de s’instruire davantage, et assez judicieuse pour sentir la nécessité de proportionner ses connoissances à celles du nôtre, afin de jouir d’une véritable égalité ; car à la longue, et comme nous le lisons dans les derniers événemens, la science triomphe de l’ignorance, et il s’agit cent fois moins d’augmenter la lumière, que de la répandre plus également.

CHAPITRE PREMIER.
Observations générales sur le but et les fondemens de la vraie philosophie.

Aphorisme I.

L’homme, interprète et ministre de la nature, n’étend ses connoissances et