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grand jour sur les suivans ; soit à cause de la généralité de cette sorte de sujets ; soit enfin à cause de la certitude dont de telles recherches sont susceptibles en elles-mêmes, ou de l’utilité dont elles peuvent être dans la physique expérimentale et les arts méchaniques. Ici se terminera la doctrine des secours qui se rapportent à la partie spéculative.

La partie active, et les secours qui lui sont destinés, se divisent en trois doctrines. Mais, avant de les indiquer, il est deux avertissemens nécessaires pour nous faire jour dans les esprits. Le premier est que, dans ce genre de recherches qui procèdent à l’aide de la formule d’interprétation, la pratique se mêle continuellement à la théorie. Car, en conséquence de la nature même des choses, ces axiomes et ces propositions qu’on déduit de propositions plus générales, et qu’ensuite, en les développant, l’on résout en nouveaux faits particuliers et en moyens nouveaux, ne fournissent que des indications obscures