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Chez les vieillards les plaisirs sont remplacés par les graces[1].

SANTÉ. IV.
pour.

Ces soins perpétuels qu’il faut prendre pour sa santé, dégradent l’âme et l’assujettissent au corps.

Pour l’âme humaine, un corps bien sain est un hôte ; un corps maladif est un geôlier.

Rien n’aide à expédier le gros des affaires comme une santé prospère ; une santé foible met trop souvent en vacances.

contre.

De fréquentes convalescences sont un fréquent rajeunissement.

Ce prétexte d’une mauvaise santé est une selle à tous chevaux, dont les gens très bien portans font aussi usage.

  1. Par grâces, je crois qu’il faut entendre ici la décence, le décorum, que les vieillards gardent plus soigneusemeot que les jeunes-gens.