faction dissout la loi, et c’est ce qui arrive souvent.
Mais le droit privé subsiste, pour ainsi dire, à l’ombre du droit public ; car c’est la loi qui garantit le citoyen, et le magistrat qui garantit la loi. Or l’autorité des magistrats dépend de la majesté du commandement, de la structure de la police et des loix fondamentales. Ainsi pour peu que ces parties soient saines, et que la constitution soit bonne, les loix seront bien observées et d’un heureux effet, sinon on y trouvera peu d’appui.
Or, l’objet du droit public n’est pas seulement d’être une simple addition au droit privée, de lui servir comme de garde, d’empêcher qu’on ne le viole, et de faire cesser les injures ; mais de plus il s’étend à la religion, aux armes, à la discipline et aux décorations publiques, à tous les